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TRIBUNE

Notre coopération avec les pays en voie de développement peut être optimisée. Il faut améliorer l'aide européenne.

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par Charles JOSSELIN, Clare SHORT et Heidemarie WIECZOREK-ZEUL
publié le 26 février 1999 à 23h54

L'Union européenne, au titre des programmes communautaires et des

interventions bilatérales de ses Etats membres, apporte une contribution majeure au développement, bien supérieure à celle des autres bailleurs de fonds. Cet engagement participe d'une volonté constante de l'Europe de se montrer solidaire des pays en développement.

Dans un contexte de contrainte budgétaire, nos opinions accordent légitimement une attention croissante à la bonne utilisation des fonds publics. Parallèlement, les pays et les populations qui en bénéficient attendent de notre effort qu'il ait le plus grand impact possible sur leur développement. Aussi est-il dans l'intérêt de tous de rechercher, de manière systématique, les moyens d'accroître l'efficacité de notre aide. C'est également la condition qui s'attache au redressement du niveau de l'aide publique au développement de l'Union européenne .

Nous souhaitons, en tant que ministres britannique, allemand et français en charge de la coopération au développement, converger vers cet objectif. Nous voulons donner une nouvelle impulsion au souci exprimé par les Etats membres de renouveler l'apport de l'U E au développement international et ouvrir dans cet esprit quelques pistes.

Il nous faut, d'abord, définir précisément les orientations de la coopération communautaire au développement. L'Union européenne devrait ainsi s'inspirer des engagements pris lors des grandes conférences des Nations unies sur le développement durable et de la stratégie définie da