Menu
Libération

Courrier. Affectations lointaines, pas de place pour votre enfant, fermetures"" Doléances de rentrée. En trop!

Article réservé aux abonnés
par
publié le 4 septembre 1999 à 0h36

Bordeaux, 2 septembre, jour de rentrée et ­ oh ironie! ­ de présence

de M. Allègre dans notre ville.

Nous sommes 17 parents à avoir vécu ce matin une situation pathétique dans «notre» école maternelle, pour la première rentrée de nos chers enfants... Après avoir, à l'invitation de la directrice de l'établissement, regardé les porte-manteaux pour y découvrir ou pas le prénom de notre enfant, celle-ci a demandé aux parents sans" nom de leur enfant de se réunir dans une salle de classe.

Là, un dénommé M. Londeix, inspecteur de l'académie, nous a exposé la situation: il est venu ce matin compter les enfants «en trop» afin de s'assurer qu'il y a bien matière à créer un poste d'enseignant! Il nous explique que cette situation est, pour bonne partie, due à une certaine mauvaise volonté de la mairie, qui n'aurait pas tenu informé le rectorat... et dont il déplore l'absence d'un représentant ce matin. Et que, dans le meileur des cas, la situation serait réglée sous trois jours (en nous invitant, si possible, à garder nos enfants pendant ce temps-là"), ou, dans le pire des cas, nous les verrions répartis là où il reste de la place dans l'agglomération" Tollé face à une situation connue depuis juin (et abordée lors d'une réunion de parents), scandaleuse gestion bétaillère et irresponsable d'une rentrée. Quid des inscriptions remplies et rendues en temps et en en heure, quid du téléphone, du courrier? Nous avons eu de braves gens irresponsables, comme d'habitude et sans aucun pouvoir, trou