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Libération
Interview

Table ronde. La critique est-elle criticable?

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Le cinéma français est-il injustement attaqué? «Libération» donne la parole aux fauteurs de «trouble».
publié le 17 novembre 1999 à 1h42
(mis à jour le 17 novembre 1999 à 1h42)

La lettre envoyée par le cinéaste Patrice Leconte à ses collègues de la société des Auteurs réalisateurs producteurs (ARP) pour les inviter à réfléchir aux moyens de répondre à une critique jugée néfaste n'en finit pas de faire boule de neige (lire Libération du 25 octobre et des 6-7 novembre). La réunion souhaitée par Leconte a eu lieu le 4 novembre et ses membres se sont mis d'accord pour rédiger collectivement un document qui devait être rendu public ces jours-ci. Une première version de ce document a commencé à circuler, mais l'ARP nous a fait savoir que sa diffusion officielle est repoussée: on parle de l'élargir à la critique théâtrale ... à moins qu'il ne s'agisse d'une manoeuvre dilatoire afin d'obtenir le plus de signatures possible au bas de ce réquisitoire. Il semble, d'ailleurs, que les récalcitrants sont nombreux à refuser leur paraphe à ce qui devrait ressembler à un florilège des «excès» de la critique depuis dix ans. Libération a réuni une table ronde critique dont le but n'est pas tant de «répondre» à Patrice Leconte et à ses amis que de dégager quelques pistes pour une plus sereine réflexion.

Réalisée lundi 15 novembre dans les locaux de Libération, cette table ronde a réuni quatre critiques de cinéma: Jean-Pierre Lavoignat, directeur de la rédaction de Studio; Serge Kaganski, rédacteur en chef adjoint des Inrockuptibles; Charles Tesson, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et Olivier Séguret, chef de la rubrique cinéma à Libération.

Olivier Ségur