Mort, pas tout à fait, mais en politique agonisant, assurément"
L'actualité de celui que, pour une année encore, il faut identifier comme le maire de Paris (oui, dit comme ça, cela semble incroyable), fut la semaine passée vertigineuse, quand celle qui s'ouvre s'annonce assez rock'n'roll. Dans l'entre-deux, quelque chose de fatal se sera inscrit dans le destin d'un homme pourtant survivant de beaucoup de sales affaires, de népotisme immobilier et de fraude électorale. Quelque chose qui fait préjuger qu'il ne s'en relèvera pas.
Ce qui ancre ici la conviction n'est pas la bourde ultime, et belle comme un suicide, du limogeage de Panafieu cette femme du parti de Tiberi, qui si longtemps l'accompagna , et à peine le retour, comme grimaçants fantômes, des électeurs morts vivants. Non. Ce qui ancre ici la conviction, c'est le déliement des langues, les déballages sordides, et la musique des petites voix dans le froissement des vestes qui se retournent, quand les partisans prébendiers les plus compromis s'agitent entre désespoir et hystérie, tandis que les autres ne vont plus à la soupe que pour cracher dedans. Une infection urinaire fait surtout ricaner, et le prompt rétablissement que partout l'on souhaite au premier édile (O, Christine Ockrent, à qui l'hospitalisé fit faux bond dimanche à la télé!) dissimule mal le désir de le voir promptement déchu par ses instances partidaires enfin indignées.
A ce train, la conjuration finirait par rendre son objet sympathique aux yeux de tou