Le gouvernement a pris l'initiative d'organiser le 18 mars à la
Grande Arche de La Défense les premières Assises de la citoyenneté. Agir contre les discriminations dans la vie quotidienne, faciliter l'accès à l'emploi, promouvoir l'exercice de la citoyenneté par les jeunes, connaître et faire valoir ses droits en facilitant l'accès à la justice, tels sont les thèmes que vous avez voulu placer au centre de cette journée. Par ce geste, le Premier ministre a fait naître une espérance dans le monde associatif, demain peut-être chez tous ceux qui, victimes de leurs origines, demeurent étrangers à la citoyenneté.
Certes les dispositifs ne manquent pas, qui tous prétendent protéger le citoyen contre la ségrégation et imposer le droit contre le préjugé. Qu'il s'agisse, outre la Commission nationale consultative des Droits de l'homme, du Haut Conseil à l'intégration qui, comme son nom l'indique, a pour mission d'aider à l'intégration dans la société française. Qu'il s'agisse des commissions départementales d'accès à la citoyenneté (Codac), chargées, dans chaque département, d'étudier les cas de discrimination en matière d'embauche, de logement ou de loisirs. Qu'il s'agisse enfin du tout nouveau Groupement d'étude des discriminations qui, composé de représentants de différents ministères, de syndicalistes et d'associatifs, publiera désormais chaque année un rapport sur l'état des discriminations.
Ces différentes structures nous semblent toutes pertinentes dans leur objet, mais constitue