Soit les résultats de ce sondage établissant la grosse poussée de

racisme dans le vieux pays. Oui, surprenant" On gamberge, bien sûr, et l'on suppute des causes, sinon des raisons. Pêle-mêle, celles-ci: ­ de vieilles traditions restées vivaces chez de très zélés fonctionnaires en général (ceux, par exemple, qui reçoivent les demandes de régularisation des sans-papiers), et chez les flics en particulier, qui bavent toujours (et ce, nonobstant la très agressive visibilité d'insupportables zyvas à pitt-bull); ­ la vérification, dans la confusion du racisme «social» et du racisme tout court, de cet axiome selon lequel, en période de croissance libérale, les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres ­ et, partant, plus visibles et plus exclus; ­ la peur de l'autre, que la mondialisation exacerbe de façon souvent fantasmatique, et que les réglementations européennes surlignent encore (peur fantasmatique, car elle induit qu'il faudrait regarder comme «autre» l'Européen blanc qui interdit, en Allemagne ou en Belgique, la chasse aux oiseaux migrateurs, par exemple); ­ l'institutionnalisation de certains discours obscènes par certains partis décomplexés, depuis l'implosion de la bande à fachos de Mégret/Le Pen (pour exemple, ces édiles RPR et UDF clamant sans aucune vergogne qu'ils n'appliqueront pas, dans leurs communes, la loi instaurant un seuil de 20% de logement social); ­ et cette brutale évidence que les catégories de pensée du FN sont désormais normalisées et pé