Menu
Libération

Les copains de Jospin.

Article réservé aux abonnés
publié le 17 avril 2000 à 0h02

Atténués par la distance, l'écho du dilemme fiscal d'une Marianne

corse, les clameurs calaisiennes refaisant pour un jour aimer les pauvres (comme certain match de foot de l'été 1998 refit aimer les Nègres et les Arabes) et les premiers craquements d'un e-krach désiré" Face à ça, Chevènement et Allègre auraient dû, n'est-ce pas, ne pas faire le poids? Eh bien, si! Ces deux-là, il faut, Citoyens, rester toujours à leur écoute, car ce qu'ils disent n'est jamais insignifiant. Même dans les coins, même dans les brèves, telle celle-ci, en laquelle le ministre de l'Intérieur réagit à l'opportune cassette vidéo lui mettant le nez dans la bavure. Vincent P., képi cogneur à Ris-Orangis, proclamant: «Pas de chance! Ici, la loi, c'est moi!», ne trouble pas Chevènement. Huit jours plus tard, une note vicieuse de ses services suggère que la cassette serait bidonnée. Gros malin, va! Chevènement, qui prétend inverser la charge de la preuve, serait inspiré de se rappeler ­ et de rappeler aux intéressés ­ que loi et ordre républicains s'appliquent aussi à qui a charge de les faire respecter.

Allègre, c'est moins faux cul mais plus brutal. Avant de prendre ses fonctions de chroniqueur à l'Express (ça promet), c'est dans Match et le Nouvel Obs' que l'ex-ministre en a remis deux couches. Sa proposition enfin explicite de localiser-privatiser le système national d'éducation n'a pas surpris, et la pathologie de sa rancoeur à peine, qui évoqua les «profs peu charismatiques», leur «syndicat stalinie