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Libération

Panafieu en Chienne.

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publié le 26 avril 2000 à 23h48

Dans la vacuité pascale et la redondance d'une actualité trop

prévisible (Eh oui, Chevènement! Il va bien falloir reparler des circonstances de la mort de Sydney), cette confidence au Parisien de Françoise de Panafieu ­ alias «la Panaf'», qui fait plus viril: «Je regrette de n'avoir pas adhéré, au moment de leur création, aux Chiennes de garde.»

Panafieu, dans la pathétique autant que drolatique course à l'Hôtel de Ville de Paris à laquelle se livrent, toute honte bue dans l'effarante représentation de leurs personnes, quatre précandidats du RPR, Panafieu, disais-je, c'est la femme-femme, la renarde argentée, la grand-mère à la cool qui fait en rollers ses courses en ville et sa campagne électorale. Autant de traits qui feraient presque oublier que Françoise de Panafieu est une bourge de chez bourge, député de l'opulent XVIIe arrondissement de Paris, dure aux rares pauvres qui s'y égarent autant que docile à Tiberi dont elle fut jusqu'à peu la peu contrariante préposée aux nains de parcs et jardins publics. On présume que c'est pour entretenir ses apparences ambiguës que Panafieu a cru bon de déclarer sa sympathie pour les Chiennes de garde, dans le souci d'affubler son image d'un peu de modernité vaguement gauchisante, comme elle se repoudrerait le nez. Ça va marcher, bien sûr" A moins que le citoyen lambda, un peu las, à la longue, du néoféminisme de trop bon aloi que professe le groupuscule, finisse par comprendre que l'hypothèse de Panafieu en Chienne de garde n'a rien de