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Libération

Ecole: inspecteurs d'outre-mer au piquet

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publié le 29 août 2000 à 3h47

Nous sommes un groupe de douze enseignants de l'Education nationale actuellement en poste dans les DOM-TOM et la Corse, confrontés à un problème de réelle discrimination concernant un stage que nous devons effectuer en 2000-2001, suite à notre réussite aux concours d'inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional (IA-IPR), d'inspecteur de l'Education nationale (IEN) et de chargé d'administration scolaire et universitaire (Casu).

La situation dans laquelle nous nous trouvons peut constituer un élément important de réflexion pour votre journal, à une époque où les relations entre la France et les DOM-TOM et la Corse sont d'actualité. Et nous souhaitons également que vous vous fassiez l'écho de règlements administratifs pris à l'encontre de toute règle d'égalité républicaine.

Lors de notre inscription à ces différents concours, en novembre et décembre 1999, l'année de formation en 2000-2001 nous a été présentée ainsi: «huit semaines de stage à l'école supérieure de l'Education nationale et vingt-quatre semaines en académie». Aucune distinction de traitement n'était annoncée entre les stagiaires métropolitains et ceux des DOM-TOM et de la Corse.

Après avoir passé, en mai, les épreuves orales, nous avons reçu par courrier, en date du 26 mai 2000, la lettre jointe à ce courrier qui précisait alors: «Il est convenu que l'académie de rattachement correspond à celle de son domicile. Cette règle souffre une exception pour les stagiaires des DOM-TOM et de la Corse, etc.»

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