En politique aussi, il y a plusieurs façons de mourir. Et au sein du même parti, encore aussi plusieurs. Voyez comme, à son corps défendant, le RPR a fait vendredi une autre démonstration de son désassemblement! Les amateurs de style auront apprécié la manière dont, trente ans jour pour jour après la disparition du père et en témoignages, sans doute, d'estime et de reconnaissance, Chaban cassa sa pipe (1) et le porte-avions Charles-de-Gaulle son hélice. Cette façon est digne, qui ne lésine pas sur les symboles. Sur fond de drapeau claquant au vent mauvais et de sonnerie de clairon, le vieux Chaban s'abat ponctuellement, une aube anniversaire d'armistice dont la célébration ne fait pas oublier les déchirements de son parti; à quelques heures près, le bâtiment gaullien à 20 milliards de francs (le compte n'est pas clos) file à sa façon, dans le Triangle des Bermudes, la métaphore d'un RPR encalminé; son rejeton le mieux poussé et président de la République, cependant, le bleuet à la boutonnière et le regard distrait par la ligne ondulante de Vosges séguinistes, inaugure la statue du général commandeur, en dérisoire témoignage que son mouvement fut monolithe.
Dans les coulisses de ces fastes en trompe l'oeil et sous ces tréteaux qu'ils ébranlent, les seconds couteaux se disputent à force horions l'héritage hypothétique de l'Hôtel de ville de Paris. La grande affaire de la semaine, entre l'aspirant maire Séguin et le maire Tiberi aspiré vers la sortie, tournait autour d'un bout d