Tiens... Le revoilà, lui, et toujours à la une! C'est qu'on n'est pas maître du monde pour rien, et Jean-Marie Messier en sait quelque chose, qui semble s'être soudain souvenu que son «job», comme on dit dans son jargon, c'était patron, et pas seulement histrion en chaussettes trouées dans Paris-Match, fromage de tête en couverture de l'Infini de Gallimard ou petit reporter à New York sur les ruines des Twins et dans les flashes de LCI «J'ai donné à mes gens une demi-journée de congé pour qu'ils aillent donner leur sang.» Dans le même registre du donnant donnant, le guignol multinational est revenu dimanche nous découvrir une autre facette de ses talents riches et divers, comme ses participations ici et là. Là, c'est à propos de téléphonie mobile, par l'intermédiaire de SFR, filiale de l'universelle Vivendi aux destinées de laquelle préside l'homme technologique qui prétend nous diffuser la Symphonie du Nouveau Monde dans ses boîtiers à oreilles; c'est aussi, après son rachat tapageur de l'Olympia, une autre affaire de chanson, ou plutôt, une affaire de chantage en gros: «J'ai signé, certes, mais je me suis aperçu que j'avais fait une connerie. Pouf-pouf, on change les règles: je m'assois sur mes engagements, je ne paye plus, et accessoirement, je vous emmerde. Maintenant, si vous voulez bien renégocier avec moi...» (lire aussi en pages Economie). Mardi, il mit un peu de diplomatie dans son oukase, mais, quoi qu'il en dise, la menace demeure. Ainsi le public découvre-t-i
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