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Libération
TRIBUNE

«Gilles, le combattant respectueux des autres»

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publié le 10 juin 2002 à 23h52

Multiples sont les témoignages de sympathie et de condoléances qui ont été exprimés, de tous horizons, après l'annonce de la mort du journaliste Gilles Bresson, un des piliers de Libération et de son service politique (lire notre édition datée des samedi 8 et dimanche 9 juin). Chargé depuis 1988 de suivre les activités des partis de la droite et du centre, notamment le RPR, Gilles avait fait preuve de qualités professionnelles et humaines qui suscitaient le respect chez les responsables de ces formations.

C'est ainsi que le président Jacques Chirac a déclaré : «C'est avec une immense émotion et une profonde tristesse que j'apprends la brutale disparition de Gilles Bresson (que) je connaissais bien (et) dont j'avais pu mesurer au fil des années la finesse des analyses. (...) Il s'était imposé comme l'un des observateurs les plus avisés de la vie politique française (...), mais ce grand journaliste était surtout un homme de coeur, d'une grande sensibilité, d'une sincère générosité qui faisaient de lui un homme attachant.»

Pour le ministre délégué aux Libertés locales, Patrick Devedjian : «Le plus subtil analyste de la vie politique française, le plus tendre des journalistes nous fait faux bond pour la première fois ; grâce à lui, un moment, la mort qui fait si peur semble apprivoisée.» François Fillon, ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité, a souligné : «Que l'on fût ou non en accord avec ses analyses, ses papiers n'étaient, en toute hypothèse, jamais ma