Donc, mercredi après les yeux grands fermés sur les matraquages défoulatoires des jours post-électoraux, après les flash-balls et les gilets pare-balles, après le barnum de la chasse aux putes étrangères sur les boulevards extérieurs et la recrudescence des casses de bijouterie (car maqueraux et grand banditisme prospèrent, quand les feux sont braqués sur la petite délinquance) , le coup de la «feuille de route» : au Carrousel du Louvre, Nicolas Sarkozy, en grande pompe et chaussures à clous, annonçant à la hiérarchie commissariale l'allégement des procédures relatives à la présomption d'innocence, et on est libéral ou on ne l'est pas la «culture du résultat», avec espèces de primes ou primes en espèces. De la gestion du service public du bâton avec des carottes... Et moi, cependant, je faisais l'expérience de l'entendement par le flicard d'en base, de cet esprit d'en haut, avant même sa mise en fanfare. La veille, à l'angle de cette rue parisienne, calme et à sens unique que sur deux-roues calmement je remontai à une heure calme d'un jour calme, un nid de képis dormant. Pourquoi l'un de ces jeunes gens m'imposa arrêt et contrôle d'identité, je n'aurais su dire, et lui non plus ; chez les flics aussi, il faut que jeunesse se passe, et passer le temps... Que mon gardien de la paix urbaine me signale la proximité d'une école communale, va... Qu'il me dise et redise trois fois que «C'est une question de sécurité, vous comprenez» (sécurité, oui, merci, j'avais compris), p
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