La République française une et relativement indivisible s'illustre aujourd'hui par un refus majoritaire de la guerre en Irak. Cependant, la vie politique française poursuit son bonhomme de chemin et le congrès du Parti communiste marque à quelques jours près l'anniversaire du 21 avril au cours de l'année qui marque simultanément les 20 ans de la Marche pour l'égalité.
Ces événements ne sont pas désincarnés et ne peuvent être perçus uniquement comme des objets d'études sociologiques. C'est pourquoi je voudrais rendre un hommage à un jeune homme : Nasser Ramdane. Adolescent, Nasser s'engage dans les mouvements lycéens. Rapidement, il incarne la lutte contre l'extrême droite.
Il y a longtemps, le visage de Nasser sur les médias donnait à voir un visage au sourire toutes voiles dehors, dans la lumière de ses convictions. Dans le passé, Nasser était un adversaire, et pour cause il a été vice-président de SOS Racisme, j'ai été la vice-présidente de France Plus. Il me faut ajouter que certains de nos adversaires sont parfois plus respectables et moins méprisants que les vrais faux amis de combats. Nasser n'était pas une marionnette, et vous ne trouverez pas derrière lui ces fils invisibles qui créent l'événement pour nourrir l'électorat d'une oligarchie qui siège sous les ors de la République.
Nasser fait de la politique. Qui l'en blâmera ? J'ai vu Nasser diriger la campagne électorale de Fodé Sylla, il y travaillait 35 heures par jour, et son candidat a été élu. Lors d'un débat à l'e