Qui n'aime pas Marek Halter ? «Marek», comme on dit dans les pince-fesses pleins de bonne volonté, qui contesterait ses croisades éperdues pour une idéelle humanité ? Agitateur passionnément médiatique, Marek est un axe du bien à lui tout seul. Occupant l'office du tourisme cubain avec Beineix et Zoé Valdés, volant au Caire pour colloquer sur le bellicisme bushien, dînant de gala à l'Elysée chiraquien avec Poutine et Robert Hossein, pétitionnant de conserve avec Juppé et Delanoë pour une «paix républicaine», soupant annuellement en compagnie du gotha antiraciste à l'invite de SOS, Marek Halter (qui écrit des livres, aussi...) a l'entregent en proportion du Bottin mondain qui lui sert de carnet d'adresses. En ce moment, «Marek» fait dans la diplomatie culturelle et s'agite à Saint-Pétersbourg ès qualité de commissaire du programme français des festivités commémoratives du tricentenaire de la cité. C'est à ce titre qu'il assistait mardi à l'inauguration un rien tempétueuse d'une tour de la Paix un morceau de verre de 18 mètres de haut avec écrit dessus le mot Paix en quarante-huit langues. D'aucuns ont bruyamment contesté tant le choix de la place Sennaïa pour recevoir le machin que le financement dudit, avec un peu d'argent public d'EDF au comité de parrainage, et, pour les très mauvais esprits, le fait qu'il ait été conçu par Mme Clara Halter, épouse à la ville du commissaire Marek. Il en est même qui considèrent que la tour de la Paix fait au centre de Pétersbourg une ére
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