Dominique Baudis, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), est accusé par deux prostituées toulousaines d'avoir participé à des soirées sadomasochistes, organisées pour le compte de personnalités toulousaines par Patrice Alègre. Ce dernier confirme ces accusations, et à ce que j'ai compris, en porte de beaucoup plus graves contre un certain nombre de personnalités du monde politique et judiciaire, dont l'ex-maire de Toulouse.
Après avoir incriminé le lobby de l'industrie pornographique, Dominique Baudis dénonce une machination politique organisée par un syndicat communal pour se venger de je ne sais quel conflit avec lui. Si, comme il l'affirme, il est innocent, je lui conseille vivement de cesser de donner au public l'impression que, sous le coup de la panique, il raconte n'importe quoi. L'industrie du porno, que je connais bien pour l'avoir fréquentée pendant plus d'un an lorsque je préparais mon film Et si on parlait d'amour..., n'est qu'un congrégat de petites et moyennes entreprises surtout préoccupées de survivre, et si tel ou tel de ses producteurs ou réalisateurs peut être soupçonné de blanchiment, c'est à une tellement petite échelle que croire ces quelques artisans du sexe à la petite journée capables d'une machination de cette envergure défie le bon sens. De la même manière, aucun auteur de romans policiers, même le plus farfelu, n'oserait imaginer un petit syndicat de personnels communaux se débrouillant pour mettre en branle une machine de guerre co