Professeur en robotique à l'université de West England de Bristol, Dylan Evans a publié dans le journal londonien The Guardian, un article où il tourne en ridicule l'athéisme vieux jeu et «dix-neuvième siècle» d'éminents penseurs tels que Richard Dawkins et Jonathan Miller. Mais il ne trouve à leur opposer aucune idée neuve, qui permette de «prendre en compte la religion, traiter la science comme un simple moyen de parvenir à une fin, et trouver dans l'art une signification à la vie».
La religion, selon Evans, devrait être considérée en soi comme «une forme d'art».
Mais son athéisme «édulcoré», qui cherche à ménager une trêve entre les deux grandes visions du monde, religieuse et impie, est aussi facile à démolir qu'un jeu de construction pour enfants.
En effet, l'approche d'Evans aurait peut-être une chance de fonctionner, si toutes les religions du monde acceptaient en contrepartie de reconnaître au point de vue athéiste son fondement éthique. Et à condition que les différents cultes respectent les découvertes et les réalisations de la science moderne (y compris lorsque celles-ci remettent en question les dogmes sacrés) et le fait qu'à son plus haut niveau, l'art est à même de révéler les multiples significations de la vie avec autant de clarté si ce n'est plus, que les textes dits «saints».
Quoi qu'il en soit, aucun «arrangement réciproque» de ce type n'a jamais vu le jour, et il n'y a pas la moindre chance pour que cela se produise.
Pour les adeptes de toutes religions, «ab