Dire que j'avais «raté» ça serait mal dire : on ne «rate» pas Ardisson sur F2 ; on peut en revanche s'en contrefoutre. Or, voilà que Yasmine C. (de chez Wanadoo) me demande si j'ai parlé de ce qu'il advint ce samedi soir d'octobre sur le plateau de Tout le monde en parle où Sami Naceri, chauffard en promo, aurait réactualisé une fameuse fatwa en menaçant de mort Salman Rushdie, écrivain en promo. Non, Yasmine, je n'ai pas évoqué ce dont on parle sur la Toile depuis que Philippe Val me le révéla dans Charlie-Hebdo du 2 novembre, et ce lundi encore sur France Inter... Je n'avais pas bien compris ce qui, de cette infamie, fut censuré au montage, mais après y avoir prêté un oeil las et une oreille fatiguée, j'ai pris sur moi de renvoyer le taxi dingue de Luc Besson et le verseteur satanique à leurs ardissoniennes turpitudes. Naceri, je méprise, et Rushdie, je préfère lire. Quant au CSA, que Philippe Val nous invite à alerter... mais vous savez ce que je pense des valets du CSA. Ce matin, je me proposais de vous parler de ce que révèle de conscience sociale la fureur des cités déclassées. Proposition ardue et apparent paradoxe qui fait fantasmer des complots avec le spectre d'un autre Mai 68. Mais c'était hier le jour de Charlie, où Val traite du sujet brûlant, forcément, et, le traumatisme n'étant pas passé, en remet une couche. Et voici sous sa plume, par Ardisson interposé (car Ardisson est le symbole du délitement de la République cathodique), Naceri promu en creux inspirat
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