Au soir et dans la nuit de dimanche (avant qu'à son mitan, le carrosse redevienne citrouille), un peu partout, le bruit et les lumières pailletées de la nuit azuro-cannoise, ses plans d'un académisme de gendarmerie et ses mots de tréteaux mieux décolletés que les robes impétrantes. Au premier jour, déjà, l'oecuménique Vincent Cassel récitant dieux du plan séquence et du Technicolor, qu'il était mauvais ! son compliment universaliste... Sous les ultimes sunlights, peu après la démultiplication évangélique du Grand Prix d'interprétation féminine et à l'instant du remake (pour la troupe des mâles interprètes d'Indigènes), me revint le titre de ce polar américain que signa Ben Hecht, Je hais les acteurs. Et c'était exactement cela : j'ai haï les acteurs autant que toute la «famille» décomposée du cinéma. Et ces acteurs-là, surtout, paradoxalement épanouis à l'instant même que leurs performances d'acteurs se diluaient dans la correction cinématographique d'un palmarès surtout soucieux d'éducation civique. Dans cette chouette bande de chouettes copains, était-il concevable qu'un autre que Jamel «du RMI à l'ISF» Debbouze, en histrion aussi prévisible, désormais, que Fabrice Lucchini, et bondissant tel Roberto «cabri» Benigni, dévorât l'espace et le micro pour dire merci merci merci merci ? C'était gentil, même si empreint d'une candeur simplette suscitant parfois jusqu'à une horripilation ; mais si tout le monde est content, hein... Standing ovation. Quand la troupe a repris en
Dans la même rubrique
TRIBUNE