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Libération
TRIBUNE

«Libération» choisit la cogérance

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publié le 29 juin 2006 à 21h37

Une majorité des salariés du journal a approuvé hier (60,5 % de oui et 37 % de non) les propositions de la Société civile des personnels de Libération (SCPL), deuxième actionnaire du journal, visant à mettre en place un dispositif de cogérance pour une période intérimaire. Un conseil d'administration doit se réunir aujourd'hui, qui devrait valider la nomination de Vittorio de Filippis, gérant de la SCPL, au poste de président-directeur général de Libération. Le conseil d'administration devrait également procéder à la nomination d'un directeur général délégué, proposé par l'actionnaire de référence, Edouard de Rothschild.

Cette situation exceptionnelle fait suite à la démission de Serge July, PDG de Libération, et de Louis Dreyfus, directeur général délégué, provoquée par Edouard de Rothschild, qui devrait être actée ce matin en conseil d'administration. L'actionnaire principal avait souhaité que l'équipe de Libération s'implique dans la gestion du titre, d'où le choix d'un PDG intérimaire issu de la SCPL.

Comme l'ensemble de la presse quotidienne, Libération traverse un moment difficile et souffre d'une sous-capitalisation récurrente. L'un des premiers objectifs de cette période transitoire est de trouver des investisseurs ou partenaires pérennes pour financer les projets rédactionnels (nouvelle formule du quotidien, suppléments, renforcement du site Internet, relance des abonnements et des ventes...). Par ailleurs, le conseil d'administration doit avaliser le choix d'une banq