De ce qu'Il devait déclarer hier soir à la télé, nous avons bien une petite idée, mais à l'heure où ces lignes s'écrivent, nous ignorons tout. Mais, quoi qu'il dise, ce sera sur Canal +, et c'est sans doute l'essentiel. De quoi l'on peut présager que le destin de Zinédine Zidane, si apparemment il s'y apparente, ne sera pas celui du mannequin Kate Moss : elle vit l'an passé nombre de ses contrats dénoncés après publication d'un cliché la montrant sniffant une ligne de coke ; il voit depuis lundi tous ses sponsors se serrer les coudes et desserrer les cordons des bourses... Mais si la vertueuse indignation des annonceurs de Moss se dilua bientôt dans le crépitement de leurs calculettes, les sponsors de «Z Z» Top coup de boule nous auront au moins épargné cette posture. C'est qu'on apprend vite, chez les «créas»... Avant même que la Vox populi, abondée par la rhétorique crypto-analytique des bavards de plateau autant que par son prurit chauviniste, ne plébiscite le geste du héros pas déchu pour deux ronds, le carré des sponsors jura à son homme-sandwich préféré une solidarité sans faille. Par un intéressant retournement dialectique, il s'en fallut même de peu que celle-ci ne fût éthique... Qu'un mauvais garçon soit plus vendeur qu'un retraité va sans dire, et il n'était pas nécessaire de faire Sup de Pub pour l'entendre. Le coup de génie consiste ici à faire du péteur de plombs un péteur de plombs pour la bonne cause. La défense de l'honneur familial (contre une hypothè
Retour sur investissement
Article réservé aux abonnés
par Pierre Marcelle
publié le 13 juillet 2006 à 21h57
Dans la même rubrique
TRIBUNE