Nous le savons, nous l'avons suffisamment entendu : Israël a le droit de se défendre, de libérer ses soldats pris en otage, et, selon ses généraux, la meilleure façon de se défendre est, bien sûr, d'attaquer. Attaquer Gaza, arrêter des ministres (ils sont du Hamas, donc des terroristes...), liquider des activistes ainsi que leurs parents et leurs voisins, détruire des centrales électriques, affamer la population, rendre la vie des Gazaouis impossible (et leur apprendre où ça les mène d'avoir voté pour le Hamas).
Attaquer le Liban de tous les côtés et par tous les moyens, faire fuir des centaines de milliers de Libanais sur des routes défoncées et des ponts détruits par les bombes, tuer des civils et des soldats et même quelques miliciens du Hezbollah en rasant des villages et des quartiers : à qui la faute si les terroristes se cachent au milieu des civils ?
Israël peut donner aux Libanais une bonne leçon de légalisme : qu'ils comprennent le danger de ne pas respecter une résolution du Conseil de sécurité sur le désarmement du Hezbollah. Car Israël est le meilleur exemple pour le respect des résolutions, pour la non-agression des pays voisins, pour un traitement humanitaire des populations en Palestine occupée (assez ingrates pourtant, puisqu'elles ne reconnaissent pas les bienfaits de la colonisation).
Dans le cas d'Israël petit pays démocratique entouré par des dizaines de millions d'Arabes , qui pourrait s'opposer au nettoyage de ces bourbiers terroristes, en attendan