Après les Beatles, Elvis Presley, Frank Sinatra, c'est cette blonde-là qui a vendu le plus d'albums au monde : 190 millions d'albums. 320, si on compte les «singles». Une fortune estimée à plus de 600 millions de dollars. Un château anglais. Un vrac d'ex parfaits (dont un Cubain, une femme, Sean Penn...). Deux enfants, beaux riches et mixtes (une Lourdes et un Rocco. Rien que ça). Seize apparitions au cinéma (des navets surtout, mais aussi Cherche Susan désespérément). Un air (minimum) gravé à tout jamais dans votre tête : Like a Virgin, Papa Don't Preach, Material Girl, Hollywood, Hung Up, Music...). L'art de se faire des amis doués (Mirwais, Jean-Paul Gaultier, Stuart Price...) et même celui de faire rentrer une de ses petites culottes dans l'histoire politique française. C'est comme ça. Qui que vous soyez, vous avez quelque chose de la Bill Gates de la pop gravé dans votre cerveau. Aucune fille ne vous a fait cet effet-là. Vous en avez connu de plus belles, de meilleures musiciennes, de plus subtiles danseuses. Mais pas des comme elle. Cherchez. Arrêtez. Vous ne trouverez pas.
Des filles qui ont réussi à ce point, c'est tellement rare qu'on pourrait prendre ça pour un miracle. Pour avoir joué comme elle l'a fait depuis le premier de ses treize albums, avec la danse, la pop, la provoc', le sexe, la religion et l'argent, elle a aujourd'hui les moyens de danser, d'écrire, de chanter, de s'habiller comme elle veut, avec qui elle veut, comme personne. Jusqu'ici, e