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Libération
TRIBUNE

Nicolas (l’écolo), n’y va pas!

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L’écologie politique a mieux à faire que de présenter des candidats à la présidentielle.
publié le 3 janvier 2007 à 5h15

Cher Nicolas Hulot, merci pour cette bouffée d’air frais en cette fin d’année 2006 qui augure d’heureuses surprises pour l’année électorale 2007. Pour qui, comme moi, a soutenu il y a plus de trente ans la candidature de René Dumont, il y avait de quoi déprimer.

Dominique Voynet et Corinne Lepage, militantes connues et reconnues de l'écologie politique qui ont assumé les plus hautes responsabilités dans ce domaine, l'une plus à gauche sans être une ultra, enfin plus maintenant, l'autre un peu plus au centre, toutes les deux candidates déclarées pour la présidentielle, ne décollent pas dans les sondages (1 à 2 % pour elles deux) et personne ne les entend.

L'écologie politique serait-elle en voie de disparition, au moment où tout le monde ne parle que de réchauffement de la planète et de crise du pétrole ? Bien au contraire, Nicolas, tu fais la une des journaux, tout le monde se demande si tu vas te présenter, tu es crédité de 8 à 10 % d'intentions de vote. Mais, bien au-delà de ces chiffres, tu arrives troisième dans le classement Ifop-Journal du dimanche des Français les plus populaires, juste derrière Zizou et Yannick Noah. Tous les candidats veulent te rencontrer. Déjà, cet été, tu as été invité aux universités d'été des Verts, de l'UDF ou de Cap 21...

Tu lances l'idée du pacte écologique, et Nicolas, l'autre, se dit prêt à le signer. Sait-il vraiment de quoi il s'agit ? Il confond sans doute le tri sélectif des immigrés avec le tri sélectif des déchets. Peut-être pens