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Libération
TRIBUNE

Nous irons voter

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publié le 11 avril 2007 à 7h09

Trop de problèmes persistent et se banalisent depuis trop d'années : situations faites aux femmes, crise du logement, chômage et précarité, relégation et ségrégation de parties de la population. Contrairement à nos parents, nous n'avons plus l'assurance de vivre mieux demain. Mais pas question pour nous d'accepter l'avenir qui semble s'imposer. Nous nous engageons, avec les autres générations, pour que les choses aillent mieux demain.

Notre indignation, notre participation dans les débats de société, nos actions collectives, ont démenti l'idée que nous ne serions qu'une génération résignée ou passive. Nous voulons prendre notre place en toute liberté. Cette liberté, c'est refuser d'être catalogués, d'être stigmatisés. Nous combattons le repli sur soi, l'ignorance, la peur de l'autre qui s'installe. Etre libre, c'est être et rester dérangeants, notamment quand il faut bousculer les situations et les ordres établis qui maintiennent et confortent les inégalités.

Dans nos facs, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, nous nous engageons pour faire vivre dans les faits nos aspirations à plus de liberté, de justice et de solidarité. On vote, car ne pas utiliser son droit de vote c'est prendre le risque de le voir dévoyé. Par notre vote, notre action, nous agissons pour que l'horizon citoyen de notre génération ne soit pas un mois d'avril 2007 à l'image de celui de 2002. Ensemble, nous pouvons peser sur les décisions d'avenir. Et, après les élections, notre engagement cont