Qui est vraiment François Mitterrand ? Que veut-il ? Ses informatio ns sont-elles fiables ? Ces graves questions agitent la blogosphère politique depuis l'apparition, voici quelques semaines, d'un blog au nom de l'ancien président. Le blog est alerte, acide, cruel, cohérent, vraisemblable. Magie de l'écriture ! Très vite, il est devenu une des étoiles les plus scintillantes de la blogosphère. D'autant que le parfum de mystère est envoûtant. Qui est donc ce virtuel «François Mitterrand» ? Toutes les hypothèses se bousculent dans la volière de la Toile. Une myriade de noms sont cités, sans preuve aucune : Claude Estier, Jean Glavany, Hubert Védrine, François Hollande, Ségolène Royal, Erik Orsenna, Arnaud Montebourg, le journaliste Alexandre Boussageon. La causticité du ton pourrait faire penser à Jean-Pierre Chevènement. L'hypothèse Jacques Attali a été évoquée. Certes, le «Mitterrand» d'outre-tombe se moque régulièrement de son ancien conseiller Attali. Mais ne serait-ce pas une suprême duplicité du Florentin ?
«François Mitterrand» est-il fiable ? Les multiples anecdotes qu'il relate ont le goût, le parfum, l'apparence, de l'authenticité. Qu'il s'agisse du récit de la première visite à l'Elysée de Roger Hanin en 1981 ou du déjeuner, plus récent, au cours duquel Cécilia Sarkozy aurait convaincu la journaliste Catherine Pégard, venue l'interroger sur son abstention le 6 mai, de se laisser embaucher à l'Elysée, tout cela «sonne» vrai aux oreilles des non-initiés. Ce qui ne v