Malencontreuse, cette idée de surseoir à l'installation du secrétaire d'Etat chargé des sports pendant plusieurs mois pour des convenances personnelles ! (1) Quelle que soit la qualité des personnes, il me semble qu'en République, c'est l'importance de la fonction qui l'emporte. Cette fonction doit être permanente surtout dans l'état du sport en France : droits de télévision, dopage sur le Tour, championnat de ski 2009, JO de Pékin dans moins d'un an.
Certes, la ministre de la Santé a la tutelle sur ce secrétariat d'Etat «fantôme» mais, ce secteur «sport» dans son ministère est bien marginal et il y a actuellement un certain «flottement» pour mener la politique sportive proprement dite. Cela est regrettable. Pourtant, l'idée d'accroître le poids de la santé dans le sport est une bonne idée, car si la place des pouvoirs publics dans le sport de haut niveau est de plus en plus grignotée par les financiers privés, et très influencée par les médias, il est nécessaire certes qu'ils y renforcent leurs contrôles mais surtout développent d'autres enjeux plus centrés sur l'intérêt général. Si la santé des sportifs est une préoccupation essentielle, particulièrement dans le haut niveau (où le dopage, le surentraînement, les addictions, les accidents, les affections liées à la pratique sportive, nécessitent le développement de la médecine du sport), ce qu'il y a de plus nouveau dans la relation sport-santé est l'importance du rôle de l'activité sportive sur la santé. Son caractère préve