La déclaration du chef de l'Etat en juin dernier sur l'aménagement futur de la région Ile-de-France ainsi que la possible création d'une communauté urbaine s'inscrit dans un contexte régional dominé par de multiples défis : résoudre la crise du logement, développer un réseau de transports performant au sein même de l'agglomération, favoriser l'émergence de pôles économiques. Le tout en respectant notre environnement et en s'assurant d'une véritable équité sociale et territoriale.Dès 2001, Bertrand Delanoë a souhaité ouvrir un débat politique, d'égal à égal. Depuis, 450 opérations de coopération avec plus de 120 collectivités ont été mises en ¦uvre dans des domaines allant de l'aménagement urbain aux espaces verts, en passant par les déplacements ou le logement. Ce dialogue enfin restauré a ouvert la voie à une étape supplémentaire : en juillet 2006, la Conférence métropolitaine est créée, réunissant quarante-deux élus qui répondent ainsi à l'appel du maire de Paris, du président de la région et d'une quinzaine de maires de sensibilités politiques diverses. Lieu structuré mais souple de débat politique et de consensus, elle produit incontestablement des actes : par exemple, l'inscription dans le Schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif) d'une ligne de transports lourde en rocade en petite couronne.C'est pourquoi l'intervention du chef de l'Etat, au lieu de nous éclairer sur les intentions concrètes de l'Etat, se limite à l'expression de principes en contradiction av
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Une capitale ouverte à sa périphérie
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par Pierre MANSAT, adjoint au maire de Paris, chargé des relations avec les collectivités territoriales d'Ile-de-France et Jean-Pierre CAFFET, adjoint au maire de Paris, chargé de l'urbanisme et de l'architecture
publié le 16 août 2007 à 9h12
(mis à jour le 16 août 2007 à 9h12)
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