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Libération
TRIBUNE

Université, un mauvais rêve

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par Claudio GALDERISI
publié le 18 mars 2008 à 2h44

«Monsieur le présidant, je sui un professeur d'université qui avait appréciées certaines reformes excessivement nécessaires que vous aviez exposé dans votre campagne éléctorale, comme celle de l'université. Je fais parti aujourd'hui de ceux qui sont dessus par l'ultime réforme de la formation universitaire durable (FUD), et qui avait espéré comme temps d'autres collègues que cette lois pouvait être l'occasion pour réintroduire en Licence une autoévaluation par des étudiants, ou au moins une autoréorientation permanente sur base facultative.»Dans quelques décennies, Monsieur le président de la République, pareil galimatias pourrait être adressé à votre successeur par un enseignant-chercheur ayant suivi les cours de licence des facultés humanistes. J'ai hésité entre la missive ouverte et son pastiche, plus criant que tous les arguments que je voudrais soumettre à votre attention. Plus encore, je me suis interrogé sur l'opportunité d'une telle lettre. Me retenait une conviction que je partage avec beaucoup de collègues : la mission de l'universitaire consiste à transmettre une connaissance qui est aussi un art. Le seul discours efficace de l'universitaire est celui, fondé sur une éthique des fondamentaux, qui concerne aussi bien l'étudiant que l'enseignant : «Bien étudier pour bien apprendre». Ce qui m'a convaincu n'est pas la dernière loi relative aux libertés et aux responsabilités des universités, même si elle semble nier des libertés fondamentales du monde universitaire, q