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Libération
Droit de réponse

Droit de réponse de la société SMP technologie

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par Antoine DI ZAZZO
publié le 9 juillet 2008 à 4h14

La société SMP technologies qui commercialise en France des pistolets à impulsion électronique «Taser X26» a été mise en cause dans un article intitulé «Electrochoc pour la liberté d'expression», publié dans l'édition du 27 mai du journal Libération. Cet article contient des contre-vérités que la société SMP Technologies entend rectifier. A titre liminaire, nous tenons à préciser que nous avons assigné en justice Raidh (Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme) pour dénigrement de nos produits. A ce jour, nous n'avons toujours pas obtenu de leur part la moindre preuve d'une dangerosité quelconque de nos produits.

Contrairement à ce qui est prétendu dans cet article, le Taser n'est pas une arme électrique. Comme indiqué dans le rapport du colloque sur les armes non létales qui s'est tenu au Sénat le 16 avril : «Le Taser se différencie de celles-ci [les armes électriques] par une onde électronique qui utilise la neutralisation neuromusculaire.» Ce rapport indique que cette arme n'est pas basée sur la résistance à la douleur, qui peut être annihilée par les drogues ou l'alcool, mais «sur un principe ne connaissant aucune parade possible : le blocage du système nerveux moteur central qui alors ne contrôle plus les muscles squelettiques et uniquement ceux-ci». Le récent congrès de cardiologie de Nice (Cardiostim) a, pour la troisième fois en six ans d'études, démontré l'innocuité de l'onde Taser génératrice de l'INM (incapacité neuromuscula