L’accusation de manque de respect est une des plus fréquentes de la vie quotidienne des sociétés en transformation rapide. Qu’il s’agisse de l’évolution des cultures de génération en génération ou de l’immigration de provinciaux ou d’étrangers variés parmi citadins ou résidents. Le manque de respect peut venir d’abus de la part de sujets qui violent les règles de leur société ou la déontologie de leur profession. Comme dans les contrôles policiers au faciès, où l’on tutoie, humilie et maltraite des citoyens dont le seul tort est d’être sur l’itinéraire de pandores qui sont la honte de la fonction publique.
Mais, souvent, l’accusation vient de différences de codes de communication entre les groupes sociaux de l’accusateur et de l’accusé. Des codes qui concernent à la fois le langage (lexique, syntaxe, codes, ton, niveau sonore, références implicites, etc.) et la communication non verbale (look, posture, codes du regard, gestes, attitudes, réactions…).
Les sociétés traditionnelles, d’Occident comme celles du reste du monde, vivaient et vivent souvent encore dans des systèmes de règles arbitraires mais très précises définissant la façon de s’adresser à l’autre en fonction des âges, des genres, des appartenances sociales et professionnelles des interlocuteurs et de l’histoire de leurs relations antérieures. Ces règles très strictes varient d’une société à l’autre et, dans une société particulière, en fonction des relations sociales de ceux qui interagissent. Elles concernent à la