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Tourisme

Rencontres aux sommets

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C’est du côté des nombreuses petites stations que l’amateur de montagne trouvera son bonheur.
(Suvodeb Banerjee / Flickr)
publié le 20 octobre 2009 à 0h00

Qui n’a jamais entendu parler des neiges de Saint-Moritz ou de Zermatt? Si la montagne est indissociable de l’identité et de la culture suisse, le tourisme hivernal est un des piliers de son économie. Ce pays, quatorze fois plus petit que la France métropolitaine, est montagneux sur le tiers de sa superficie et abrite quelque 200 stations de sports d’hiver. Avec près de trente millions de «journées skieurs» par hiver, la Suisse se place sans complexes au second rang européen, et au quatrième mondial, derrière les Etats-Unis, la France et l’Autriche, toutes entre 50 et 60 millions de journées skieurs…

La Suisse n'aligne pourtant dans cette compétition mondiale acharnée de l'or blanc que peu de stations géantes. Nation historique du ski, où les villages de montagne ont commencé très tôt à développer leurs domaines skiables, «la Suisse est aujourd'hui confrontée à l'extrême parcellisation de ses sociétés de remontées mécaniques. Les 200 stations sont en effet exploitées par quelque 650 compagnies de remontées mécaniques», soulignait en 2006 le député de Savoie Vincent Rolland, dans son rapport sur l'attractivité des stations françaises.

Attractivité

Cette multiplicité d'acteurs, souvent peu à même de réaliser d'énormes investissements, ajoutée à une politique de la Confédération très restrictive concernant l'implantation de nouvelles installations touristiques, présente un avantage énorme pour le touriste à la recherche d'authenticité montagnarde : les petites statio