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Libération
HIGH TECH

Une recharge smartphone sans électricité

Côté matériel, les baroudeurs apprécieront le MyFC PowerTrek, autonome ou presque.

Par
Ere numérique
Publié le 05/04/2016 à 9h02, mis à jour le 05/04/2016 à 9h09

Les baroudeurs apprécieront ce chargeur de smartphone, autonome ou presque. En effet, il ne faut que quelques gouttes d’eau et une cartouche de cristaux salins (PowerPukk) pour que la chimie opère. La vapeur d’eau qui se dégage de cette association est en mesure de produire de l’électricité dans une quantité suffisante pour faire le plein d’un smartphone en moins de deux heures. Il ne reste alors plus qu’à raccorder son smartphone par le cordon micro-USB fourni. Ce chargeur exploite la technologie de la pile à combustible. Pas de panique, cette petite usine portative est antichoc, ne chauffe jamais mais se veut surtout peu encombrante, histoire de l’oublier dans un sac à dos de montagne ou dans une valise jusqu’au jour où elle prendra du service. L’appareil est toléré dans les avions.

Notre avis

On peut difficilement faire plus simple. Les manipulations pour introduire l’eau comme la cartouche sont simplissimes après quoi il n’y a plus qu’à raccorder son smartphone avec le cordon micro-USB. Attention à ne pas dépasser le voltage maximal (5 volts). Testé avec un Samsung Galaxy S6 comme avec une tablette iPad Air2, ça fonctionne. Avec un smartphone, pas de souci. Avec une tablette, il faut appuyer sur un bouton pour booster la recharge en s’aidant de la batterie interne classique que l’on aura au préalable rechargée sur secteur.

L’autonomie combinée de la batterie interne et de la pile à combustible est suffisante pour recharger deux appareils à la suite. Le boitier semble assez résistant pour tenir sa vocation d’appareil tout terrain. On regrettera tout de même un tarif très élevé de 149 euros surtout que les packs de neuf cartouches sont vendus au prix de 49 euros. A noter que le mode d’emploi est particulièrement incomplet.