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Les cinq vidéos à ne pas manquer ce lundi

Des cyclistes sur une voie ferrée, le vote communiste d'Alain Juppé… Chaque jour, «Libération» repère les images qui ont marqué l'actualité.
Capture d'écran
publié le 13 avril 2015 à 18h35

Des cyclistes inconscients sur le Paris-Roubaix, les réactions politiques françaises à la candidature de Hillary Clinton à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2016, le vote d’extrême gauche d’Alain Juppé… De nombreuses vidéos ont fait l’objet de débats ce lundi. Voici les cinq qu’il ne fallait pas rater.

Paris-Roubaix : le peloton traverse un passage à niveau fermé, la SNCF porte plainte

Après les pavés, les voies ferrées. Lors de la 113e édition du Paris-Roubaix, dimanche, le peloton a été confronté à la fermeture des barrières d'un passage à niveau alors qu'un TGV arrivait. Une partie des coureurs n'ont pas hésité à franchir le feu rouge, au détriment des règles de sécurité et sportives. Les officiels ont alors bloqué les autres concurrents, mais le mal était fait. Des régulateurs postés devant le peloton ont tenté de ralentir l'allure des hommes de tête, afin de laisser une chance aux retardataires de reprendre leur place. La SNCF a porté plainte lundi contre X, qualifiant l'effraction des cyclistes d'«extrêmement grave et irresponsable».

Hillary Clinton, candidate à la primaire : une femme présidente, c’est possible ?

La rumeur courait. Depuis dimanche, c'est officiel : Hillary Clinton est candidate à l'élection présidentielle américaine de 2016. L'annonce devait avoir lieu sur les réseaux sociaux, mais c'est son chef d'équipe qui l'a confirmé en premier dans un mail au New York Times. Dans une vidéo de 2 minutes et 18 secondes publiée dimanche, l'ex-première dame des Etats-Unis se met en scène et lance : «Je suis prête à agir, moi aussi. Je suis candidate à la présidentielle.» La démocrate fait partie des rares femmes à s'être présentée à une telle élection dans le monde. Battue en 2008 par Barack Obama, elle retente sa chance, en mettant cette fois le paquet sur sa lutte féministe. A gauche comme à droite, les réactions politiques en France penchent toutes ou presque en sa faveur, certains n'hésitant pas, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, à s'identifier à elle. Pourtant, si tous évoquent son sexe, rares sont ceux à aborder ses idées.

Alain Juppé, électeur d’extrême gauche en 1969

Quelques heures avant que les Etats-Unis apprennent la candidature de Hillary Clinton, un autre prétendant à la présidence, en France cette fois, s'entretenait avec Laurent Delahousse sur France 2. Nostalgique, le maire de Bordeaux est revenu dimanche sur l'année 1969, durant laquelle il reconnaît avoir voté extrême gauche. Alain Juppé précise toutefois que c'était uniquement pour «manifester sa mauvaise humeur». Selon lui, le candidat de l'UDR de l'époque, Georges Pompidou, manquait de punch. Il a préféré donner sa voix à Alain Krivine et à la Ligue communiste révolutionnaire.

Najat Vallaud-Belkacem : «La réforme du collège favorise le latin et le grec»

Le latin et le grec ne disparaîtront pas. La ministre de l'Education nationale l'affirme, relançant le débat sur la réforme des collèges. Seulement «20% des collégiens font aujourd'hui du latin ou du grec», a-t-elle déploré sur BFMTV, avant de réaffirmer son souhait de voir tous les collégiens exercer des langues mortes, encore optionnelles à ce jour. Elle annonce qu'avec la réforme du collège, ces langues deviendront «un enseignement pratique interdisciplinaire» qui fera partie du temps de scolarité. Mais les matières, elles, vont bien disparaître.

Jeux olympiques à Paris : «un projet passionné mais raisonnable» ?

Pendant que les politiques célèbrent Hillary Clinton, le Conseil de Paris a validé lundi matin la candidature de la capitale pour organiser les Jeux olympiques d'été en 2024. Un événement estimé à 6,2 milliards d'euros, qui a pour objectif de faire «rayonner la France» à l'échelle mondiale. Le budget pris en charge par l'Etat représente 2 milliards, une somme qualifiée de «raisonnable» par le ministre des Sports, en raison de l'existence de nombreuses infrastructures en Ile-de-France. Mais la question écologique reste centrale, autant que celle du budget, et chacune divise les acteurs du projet.