Les images amateurs du séisme au Népal, les réactions pour la plupart choquées aux propos du maire de Nice et l’avis de Nadine Morano sur le nouveau nom de l’UMP… De nombreux extraits vidéo ont alimenté l’actualité ce lundi. Voici les cinq qu’il ne fallait pas rater.

Des clients qui se ruent pour fuir. Des femmes et des hommes de tout âge, ainsi que des enfants sont pris au piège dans cette catastrophe, la plus meurtrière depuis 80 ans. La caméra de vidéosurveillance d'un restaurant chinois a immortalisé le moment tragique où le sol s'est mis à trembler samedi au Népal. Selon le dernier bilan, 3 700 personnes, dont deux Français, ont perdu la vie dans ce séisme de magnitude 7,8. Le nombre de disparus augmente au fil des heures, comme l'a révélé l'ambassadrice du Népal en France sur i-Télé ce lundi. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a précisé que «1 400 Français sains et saufs» ont été localisés et «une dizaine de Français sont blessés». Lors d'une seconde intervention sur i-Télé, le ministre a précisé «avoir envoyé sur place une dizaine de précurseurs» pour aider le Népal. Une autre vidéo, prise par un alpiniste sur l'Everest, montre l'ampleur des dégâts provoqués par le séisme en montagne.

Après les dires, les remontrances. C'est au tour de Christian Estrosi de se faire remonter les bretelles. Le député UMP des Alpes-Maritimes a de nouveau fait une sortie remarquée dimanche sur France 3. Interrogé sur les risques terroristes qu'encourt la France, il explique que le pays fait face à des «cinquièmes colonnes» islamistes, une formule complotiste créée lors de la guerre civile espagnole. Et le maire de Nice ne s'arrête pas en si bon chemin. Il ajoute qu'une «troisième guerre mondiale» est déclarée à «la civilisation judéo-chrétienne» par «l'islamo fascisme». Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le vice-président du Front national, Florian Philippot, invité sur Télématin, dénonce une «outrance des mots [qui] cache la faiblesse de l'action». «Choqué», le président du Sénat Gérard Larcher revient sur l'usage du mot «fasciste». Bruno Le Roux est plus catégorique. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale condamne les propos tenus par Christian Estrosi. «Ce discours, il l'aime», assure le député PS de Seine-Saint-Denis, dénonçant des «élucubrations» qui «font le jeu des terroristes».

Invité des 4 vérités sur France 2, le vice-président du Front national a de nouveau condamné l'intervention en Libye lancée par le gouvernement UMP en 2011. «La politique de l'UMP sous Nicolas Sarkozy a été dramatique», a-t-il déploré, précisant que «jamais la laïcité n'a autant reculé et l'islamisme ne s'était imposé». «Nicolas Sarkozy devrait demander pardon aux Français», ajoute encore Florian Philippot. Il ajoute que l'ex-président est «extrêmement responsable de la situation actuelle». «Il serait plus digne de sa part, après une telle faute, de renoncer à l'engagement politique.»

Le nouveau nom de l'UMP ne plaît pas à Nadine Morano. La députée européenne UMP a déclaré lundi sur BFM TV avoir une «préférence» pour la proposition qu'elle a faite en décembre, «Rassemblement pour le peuple de France». «Nous verrons ce que diront les militants quand on débattra au bureau politique de ce changement de nom», a déclaré l'ex-ministre. «Nicolas Sarkozy en tant que président est libre de réformer son parti et de proposer un nouveau nom», a-t-elle encore affirmé, en précisant toutefois que «Les Républicains», ça lui «va aussi». Nadine Morano a par ailleurs assuré se sentir «plus proche d'une ligne politique des républicains» américains que des démocrates, même si «ce n'est pas transposable». L'eurodéputée a déjà vu le nouveau logo du parti. Et elle le trouve «plutôt bien». Le nouveau nom sera officiellement débattu lors du Congrès le 30 mai.

Non, il n'y a pas que du sexe et de la drogue dans son livre. Le quadruple médaillé olympique Amaury Leveaux, qui a sorti mercredi son autobiographie, a tenu à remettre les pendules à l'heure sur LCI. Alors que les premiers extraits rapportés dans les médias n'abordent que l'aspect «sexe, drogue et rock'n'roll» de la natation française, le nageur retraité affirme que «la communication a été axée uniquement sur le titre» du livre. «Le JDD a décidé de sortir un paragraphe sur le rail de coke et l'attachée de presse», ce qui a poussé les gens à croire «qu'il n'y a pas que ça dans le livre», a-t-il lancé. Le livre traite avant tout de sa carrière en tant que nageur et de la façon dont il a géré la célébrité, l'argent et les médias. D'ailleurs, Amaury Leveaux souhaitait l'appeler Plouf, un titre bien moins attractif.