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Un décret, «des paroles abjectes» et Michelle Obama : cinq vidéos à ne pas manquer ce mercredi

Et aussi Gilbert Collard qui vole au secours de Marion Maréchal-Le Pen et une journaliste de «Charlie Hebdo» qui dénonce la répartition des dons entre les actionnaires. Chaque jour, «Libération» repère les images qui ont marqué l’actualité.
La première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, en pleine séance de sport. (Capture YouTube)
publié le 20 mai 2015 à 17h40

La levée de boucliers du gouvernement après la publication du décret sur la réforme du collège, Christiane Taubira qui dénonce les propos «abjects» du maire UMP de Nice sur l'affaire Zyed et Bouna et la réponse de Michelle Obama au défi lancé par le président des Etats-Unis. Cinq vidéos à ne pas rater ce mercredi.

Réforme du collège : le décret, une «marque de détermination» pour le gouvernement

Le gouvernement tient bon malgré la fronde de l'opposition et des syndicats. Au lendemain de la journée de mobilisation des enseignants, le décret et l'arrêté concernant la réforme du collège sont parus dans le Journal officiel (JO). «Provocation» pour le Syndicat national de l'enseignement secondaire (Snes), «passage en force» pour l'opposition, la publication en catimini du décret ne passe pas. Le Premier ministre avait pourtant prévenu mardi. La réforme du collège serait bien «mise en œuvre» et le décret, «publié le plus rapidement possible».

Zyed et Bouna : «Choquée», Taubira dénonce les «paroles abjectes» d’Estrosi

La garde des Sceaux a estimé «abjects» les propos de Christian Estrosi, qui a qualifié Zyed et Bouna de «délinquants» en affirmant qu'ils étaient «en excès de vitesse». Sauf qu'ils étaient à pied. «En excès de vitesse avec leurs jambes ? Car deux gamins qui sortaient d'un match de football et qui, affolés de ne pas avoir leurs papiers sur eux, se sont mis à courir. Ils étaient donc en excès de vitesse avec leurs jambes ?» défend Christiane Taubira. «Je suis choquée effectivement que des responsables politiques puissent avoir des paroles aussi abjectes alors que les cœurs des mamans et des papas sont encore en lambeaux, a-t-elle martelé. Que l'on commente des décisions de justice, c'est déjà contestable pour des responsables politiques. Venir jeter comme ça, encore, de la souffrance sur des cœurs meurtris, avec du cynisme électoraliste, car il y a des personnes en campagne dans le Sud et qui courent après un parti politique qui n'a aucune décence, aucune pudeur… Oui je suis choquée par ça.»

Collard insiste : «Dans le langage que tout le monde emploie, on dit des racailles»

Marion Maréchal-Le Pen s'est empressée lundi de réagir sur Twitter à la décision du tribunal correctionnel de Rennes dans l'affaire Zyed et Bouna. «Ce verdict prouve que la racaille avait bien mis la banlieue à feu et à sang par plaisir», a-t-elle écrit sur le réseau social. Et une fois de plus, elle a pu compter sur le soutien de Gilbert Collard. Invité sur i-Télé mercredi, le député du Gard affirme que l'«on a affaire à des voyous», assimilés «dans le langage que tout le monde emploie» à «des racailles». «Il ne s'agit pas des victimes», ajoute le député, puisqu'«ils avaient un plaisir de détruire». «Un cocktail Molotov, ce n'est pas des confettis, une barre de fer, ce n'est pas un sucre d'orge», lance encore le député du Gard, assurant qu'il est normal, si l'on parle «sans langue de bois», d'employer ce terme.

#GimmeFive : la réponse de Michelle Obama au défi lancé par son époux

Tenue de sport, baskets et bouteille d'eau à la main, Michelle Obama enchaîne les exercices physiques. Dans une vidéo publiée sur YouTube mardi soir, la première dame américaine répond au défi lancé par son époux, Barack Obama. «Qu'en est-il de toi ? Tape-m'en cinq», lui avait-il alors dit à l'occasion du cinquième anniversaire du programme «Let's Move» créé par Michelle Obama. Joignant la parole au geste, Barack Obama s'exécute dans une vidéo où il réalise le #GimmeFive challenge, un défi qui consiste à présenter cinq exercices physiques pour garder la forme.

Zineb El Rhazoui : l’argent versé à Charlie Hebdo «n’était certainement pas pour les actionnaires»

La journaliste de Charlie Hebdo a déploré mardi soir dans le Petit Journal la mauvaise répartition de l'argent perçu par l'hebdomadaire satirique après l'attentat de janvier. «Nous considérons que cette énorme vague de soutien qui est venue de la part des Français, de la petite mémé qui a envoyé un chèque de cinq euros jusqu'aux institutions qui ont voulu aider "Charlie", c'était pour que "Charlie" perdure, c'était pour aider les blessés, c'était pour que ce journal survive, c'était pour les familles des morts. […] Ce n'était certainement pas pour aller dans les poches des actionnaires de "Charlie".» Zineb El Rhazoui a été convoquée le 13 mai par la direction de Charlie Hebdo pour un entretien préalable à un licenciement. Deux jours plus tard, l'hebdomadaire satirique a fait marche arrière.