Des huées lors de la matinale de France Inter, la nouvelle sortie «in English» de Jean-Pierre Raffarin et Sarkozy défendu par Thierry Solère après l’utilisation d’un jet privé. Cinq vidéos à ne pas manquer ce vendredi.
Martin Hirsch chahuté par les grévistes lors de la matinale de France Inter
C'est sous les huées que le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) s'est fait accueillir ce vendredi lors de la matinale de France Inter. Au lendemain d'une nouvelle manifestation à Paris du personnel hospitalier, Patrick Cohen et son équipe ont délocalisé l'émission dans le hall d'entrée de l'hôpital Pompidou à Paris, où les manifestants se sont eux aussi installés. Interviewé sur son projet de réforme des 35 heures, le directeur général de l'AP-HP peine à se faire entendre sous les slogans et protestations des manifestants. Patrick Cohen en perd son sang-froid. Le journaliste a sommé l'assistance de laisser parler son invité, menaçant même d'arrêter l'émission, tout juste avant l'intervention de Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et délégué de la CGT-Santé.
Paris-Le Havre en jet privé : Thierry Solère prend la défense de Sarkozy
Nicolas Sarkozy a effectué mardi un voyage Paris-le Havre en jet privé pour la modique somme de 3 200 euros. Tout ça aux frais de l'UMP, alors que le parti est censé se serrer la ceinture. Invité ce matin sur iTélé, le député Thierry Solère a pris la défense du président de son parti. Il assure que «globalement», Nicolas Sarkozy «ne coûte rien à l'UMP». «C'est régime sec pour tout le monde», a-t-il précisé. «Souvent, même quand il y a un pot avec le bureau politique, c'est lui qui l'offre au bureau politique. Alors non, c'est la sobriété. Je ne l'ai vu que deux fois depuis qu'il est président avoir recours à ce qu'on appelle des jets-taxi. Je pense que ça doit rester très exceptionnel. De toute façon les comptes de l'UMP l'imposent parce qu'on a beaucoup de dettes et qu'il faut les rembourser.»
Dix ans après son «The yes needs the no», Raffarin se remet à l’anglais pour parler de l’UE
Jean-Pierre Raffarin a récidivé. Dix ans après son très remarqué «The yes needs the no to win against the no» prononcé lors d'un discours en faveur du «Oui» au référendum sur la Constitution européenne, l'ex-Premier ministre s'est de nouveau exprimé en anglais. Et sur le même sujet. «Je veux bien que ce soit "Go" ou que ce soit "Stop" mais pas "Stop and Go"», a-t-il lancé jeudi soir sur iTélé à propos du référendum britannique, cette fois.
Mélenchon attaque un journaliste sur son crâne rasé
«Vous voulez me comparer à l'extrême droite, c'est ça ? Avec votre crâne rasé là ?» C'est ce que Jean-Luc Mélenchon a lancé sur le plateau de PolitiqueS à un journaliste du Lab. «Quand des journalistes se font agresser comme cela a pu être le cas dernièrement, est-ce que vous pensez avoir une certaine forme de responsabilité?», lui demande alors le journaliste en faisant allusion à l'eurodéputé FN Bruno Gollnisch, qui s'en était pris à l'équipe du Petit Journal le 1er mai. «Une offense», pour le coprésident du Parti du gauche. «Je me demande moi si les journalistes se rendent compte du niveau d'agressivité, de méchanceté, de cruauté et de mensonges qu'ils développent», rétorque-t-il. «Vous, quand vous parlez, c'est juste et honnête. Moi, quand je parle, c'est agressif. Je connais la musique.»
Des chutes, un service à la cuiller et un kilt : l’envers des courts à Roland-Garros
En une semaine, les courts de Roland-Garros ont offert leur lot de moments cocasses. Des chutes, le service à la cuiller de Razanno ou encore le kilt de Santoro, voici une sélection de cette cuvée 2015.