L'accueil trivial de Jean-Claude Juncker au Premier ministre hongrois, le nouveau spot publicitaire très «Républicain» de l'UMP et les nouvelles prouesses «in English» de Jean-Pierre Raffarin. Voici cinq vidéos qui ont marqué la semaine.
LUNDI
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a accueilli d'une manière étonnante les chefs d'Etat lors d'un sommet européen. Sur des images repérées lundi par Le Petit Journal, on le voit lancer : «Le dictateur arrive» au moment de l'arrivée du Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Et histoire de bien enfoncer le clou, Jean-Claude Juncker recommence : «Dictateur !», lui répète-t-il en tapant dans la main du principal intéressé.
MARDI
Le Hareng de Bismarck, acte II et III. Dans une tribune publiée dans Libération, Cécile Duflot avait répondu aux propos tenus par l'eurodéputé dans son dernier livre, critiquant le «nationalisme étroit» dont l'ancien sénateur ferait preuve. «Ton Hareng, Jean-Luc, me reste en travers de la gorge», lui avait-elle lancé. Après l'avoir remerciée d'avoir lu son livre et de lui avoir fait «un peu de pub», Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi au Grand journal l'agressivité de l'ancienne secrétaire nationale d'Europe écologie-Les Verts (EE-LV). «Elle n'était pas obligée d'être aussi agressive pour m'annoncer sa rupture avec moi, a-t-il contesté. Je ne suis pas sûr qu'ils lui ont donné le bon exemplaire puisque tout ce qu'elle me reproche, ce n'est pas ce que je dis.»
MERCREDI
Timing parfait. Alors que la justice a autorisé l'UMP vers 14 heures mardi à troquer son nom pour «Les Républicains», le parti présidé par Nicolas Sarkozy diffusait sur France 2 son premier spot publicitaire, à 13h57. La vidéo, repérée mercredi par Le Lab, dure deux minutes. Deux minutes durant lesquelles les membres de l'UMP vantent les valeurs de la République, sans logo, ni slogan. Et c'est bien «les Républicains» qu'ils appellent à rejoindre.
JEUDI
Jean-Pierre Raffarin a récidivé. Dix ans après son très remarqué «The yes needs the no to win against the no» prononcé lors d'un discours en faveur du «Oui» au référendum sur la Constitution européenne, l'ex-Premier ministre s'est de nouveau exprimé en anglais. Et sur le même sujet. «Je veux bien que ce soit "Go" ou que ce soit "Stop" mais pas "Stop and Go"», a-t-il lancé jeudi soir sur iTélé à propos du référendum britannique, cette fois.
VENDREDI
En une semaine, les courts de Roland-Garros ont offert leur lot de moments cocasses. Un point offert par Djokovic, le service à la cuiller de Razanno ou encore le kilt de Santoro, voici une sélection de cette cuvée 2015.