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Un judoka, Taubira et une fausse prise d'otages : cinq vidéos à ne pas manquer ce mardi

Chaque jour, «Libération» repère les images qui ont marqué l’actualité.
Des membres de la Brigade de recherche et d'intervention lors d'un exercice de démonstration à la Bibliothèque nationale de France, à Paris, mardi. (Photo Dominique Faget. AFP)
publié le 23 juin 2015 à 18h50

La réaction de Teddy Riner sur son salaire à Levallois, le tacle de Christiane Taubira contre Eric Ciotti (LR) et la démonstration de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) pour ses 50 ans. Cinq vidéos à ne pas manquer ce mardi.

Des retraites à 70 ans pour les politiques ? Les élus loin d’être tous convaincus

Le ministre de la Jeunesse, Patrick Kanner, a reçu lundi un rapport visant à valoriser et encourager l'engagement des jeunes en politique. Parmi les propositions, le plafonnement de l'âge de la retraite à 70 ans pour les candidats à une élection. Une solution qui a suscité de vives réactions chez les élus, souvent peu enclins à prendre une retraite forcée une fois passée la soixantaine.

La réponse de Taubira au tacle de Ciotti : «Je vous obsède avec une constance qui appelle l’admiration»  

La tension était palpable ce mardi à l'Assemblée nationale entre Eric Ciotti et la ministre de la Justice. Intrigué par la relation conflictuelle entre la ministre et le chef du gouvernement, le député Les Républicains (LR) n'a pas manqué de le souligner : «J'ai envie de vous demander : jusqu'où irez-vous ? Que cherchez-vous ?» En guise de réponse, la ministre a opté pour l'humour et une métaphore filée. «Cet hémicycle tout entier a déjà constaté à quel point je vous obsède dans toute votre expression publique avec une constance qui appelle tout de même l'admiration.» Ne s'arrêtant pas en si bonne course, la ministre tacle une dernière fois son interlocuteur : «Vous vous livrez à un exercice solitaire.» Hilare, son public est conquis. Eric Ciotti, lui, préfère quitter la salle.

La fausse prise d’otages organisée par la BRI pour ses 50 ans, en 42 secondes

La Brigade de recherche et d'intervention (BRI), service mythique de la police judiciaire, souffle ce mardi ses 50 bougies. A cette occasion, célébrée en présence du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et du préfet de police, Bernard Boucault, la BRI s'est livrée à une démonstration sur le parvis de la Bibliothèque François-Mitterrand à Paris, suivi de près par nos télés. Cette brigade est celle qui avait permis l'arrestation de l'ennemi public numéro 1, Jacques Mesrine, en septembre 1973, ou encore de neutraliser d'Amedy Coulibaly, le preneur d'otages de l'Hyper Cacher, Porte de Vincennes à Paris en janvier.

Patrick Weil révèle que Giscard projetait de renvoyer chez eux 35 000 travailleurs immigrés

Invité de France Inter ce matin, le politologue a divulgué quelques révélations sur la politique d'immigration de l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing. «Il donne un ordre à ses négociateurs avec l'Algérie : "Veuillez négocier 35 000 adultes". Et puis, il rajoute à la main : "Evitez d'évoquer des quotas d'enfants"», révèle-t-il. «Je n'arrivais pas à y croire !» s'exclame l'historien qui a découvert, à l'issue d'une enquête, que l'action du président de la République de l'époque a été «bloquée» par «la plupart des ministres» sous son mandat, tels que Simone Veil.

Teddy Riner : «Je ne vole pas l’argent de Levallois»

Le judoka français est «peiné». Invité ce matin sur Europe 1 pour évoquer la candidature parisienne aux Jeux olympiques, Teddy Riner n'a pas échappé à une question sur la polémique engendrée par son salaire versé par le Levallois Sporting Club. «J'ai toujours été au Levallois Sporting Club. Il y a plein de choses que je ne comprends pas. Je suis toujours bien à Levallois», explique le champion olympique, qui juge faire partie «des dommages collatéraux» de la polémique. «Je ne vole pas l'argent de Levallois», insiste-t-il.