Le coup d’Etat à Ouagadougou, cinq rencontres France-Espagne au coude à coude et les supporters qui comme Gaucho da Copa, ont marqué l’histoire du football. Les vidéos à ne pas manquer ce jeudi.

Un militaire burkinabé a annoncé jeudi matin à la télévision la destitution du président de transition Michel Kafando et la dissolution du gouvernement transitoire. C'est un coup d'Etat. Des manifestants sont descendus en masse dans les rues dans la nuit de mercredi à jeudi, réclamant le retour du gouvernement de transition. Le président intérimaire, le Premier ministre et deux ministres sont retenus en otage depuis mercredi. Dans les rues, des coups de feu ne cessent de retentir. Un couvre-feu a été décrété.

«Rand Paul ne devrait pas être ici, sur cette scène, il est onzième. Il a qu'1% d'intentions de vote dans les sondages !» C'est avec ces mots, lâchés par Donald Trump, que s'est ouvert mercredi le second débat des primaires républicaines aux Etats-Unis. Durant trois heures, les candidats à l'investiture du parti républicain se sont lancé des piques plus qu'ils n'ont réellement débattu. Malgré un ton plus calme que d'ordinaire, Donald Trump n'a pas hésité à épingler plusieurs candidats par ses retentissantes punchlines. Mais il n'a pas fait le poids face aux piques de Carly Fiorina, qui n'a pas hésité à le remettre à sa place après ses attaques sur son physique.

Le sénateur Raymond Vall était particulièrement ému mercredi lors du débat sur les réfugiés au Sénat. «Fils d'immigré, de réfugié politique, ma famille fait partie de ces 500 000 Espagnols qui ont traversé la frontière en 1939», commence l'élu du Parti radical de gauche (PRG) en prenant la parole à la tribune. Mais Raymond Vall ne se contente pas de faire part de son émotion. Il enchaîne en évoquant un échange avec un élu Front national, dont l'intervention le 12 septembre avait été remarquée. «Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller le voir pour lui dire : "Je ne comprends pas, c'est grotesque, cynique… Je suis un fils de réfugié politique". Et là, la réponse cinglante : "Mais justement, c'est parce qu'il y a des hommes comme toi, qui vont prendre la place des Français, que je me bats".»

L’équipe de France de basket retrouve son meilleur ennemi espagnol ce jeudi soir en demi-finale de l’Euro. Habituées à s’affronter dans les compétitions internationales, les deux équipes se livrent toujours des matchs intenses et spectaculaires. Mais cette opposition, devenue presque inévitable tant l’Espagne et la France dominent en Europe, n’est pas réservée aux parquets de la bande à Parker. Sur le gazon des terrains de foot ou dans les stades de handball, les oppositions entre les deux nations sont toujours tendues.

On se souvient de lui surtout pour l’image de son visage en pleurs lors de la déroute du Brésil face à l’Allemagne (1-7), en quart de finale de la dernière Coupe du monde. Clovis Acosta Fernandes, alias Gaucho da Copa, est décédé mercredi à l’âge de 60 ans. Il s’inscrivait dans la lignée des supporters les plus emblématiques, à l’image de Clément d’Antibes et son coq Balthazar en France. En voici cinq qui ont marqué ou qui marquent encore le monde du football.