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Morano, Noah et le pape : les vidéos à voir cette semaine

Chaque semaine, «Libération» repère les images qui ont marqué l'actualité. En voici cinq qui ont alimenté le débat.
Sofia Cruz, 5 ans, reçue par le pape François aux Etats-Unis le 23 septembre 2015. (Photo Alex Brandon. AFP)
publié le 26 septembre 2015 à 11h55

Le «sentiment d'être envahis» de Nadine Morano (LR), les cinq vies de Yannick Noah et la fillette qui a tendu un message au pape François. Cinq vidéos qui ont marqué la semaine.

Lundi, Yannick Noah

La Fédération française de tennis (FFT) a officialisé lundi le retour de Yannick Noah à la tête de l'équipe de France masculine. Il succède à Arnaud Clément, démis de ses fonctions vendredi. Un retour sur le devant de la scène sportive pour celui qui a déjà été capitaine des Bleus lors des campagnes victorieuses en 1991 et 1996. Mais Noah s'est diversifié depuis. Politique, chanson, cinéma… Voici les cinq vies de Yannick Noah.

Mardi, Nadine Morano

L'eurodéputée Les Républicains, qui avait déjà comparé en août la crise des migrants à la deuxième guerre mondiale, a estimé mardi sur BFM TV que les Français ont un «sentiment d'être envahis». «C'est comme le sentiment d'insécurité», ajoute l'ancienne ministre, qui va jusqu'à affirmer que «nous sommes submergés» par les réfugiés.

Mercredi, Sofia

François est décidément le pape du peuple. Bloquée par un policier, une petite fille de cinq ans a finalement pu rencontrer le souverain pontife mercredi lors de la parade dans les rues de Washington. La petite Sofia lui a remis une lettre pour lui demander de soutenir la légalisation des sans-papiers aux Etats-Unis. Les JT révèlent que c'est le pape lui-même qui a ordonné à sa garde rapprochée de laisser passer la fillette pour l'enlacer dans ses bras.

Jeudi, Rachida Dati

Rachida Dati est peu patiente avec les médias. Et elle n'hésite pas à tacler la presse, à force d'invectives. La dernière en date ? Jeudi, sur iTélé, quand Bruce Toussaint lui rappelle l'affaire Elise Lucet. Une question qui ne plaît pas à la maire du VIIe arrondissement de Paris. Sur les nerfs, elle offre même, en guise de réponse, une leçon de déontologie. Mais c'est loin d'être la première fois que l'élue LR remet en place des journalistes.

Vendredi, Maïtena Biraben

Des audiences catastrophiques et maintenant des propos très polémiques. L'animatrice du «Grand journal», Maïtena Biraben, a affirmé sur son plateau que le Front national est «le premier parti de France», et que «les Français se reconnaissent dans le discours de vérité» tenu par le parti. Une provocation de l'animatrice qui interrogeait l'avocat Eric Dupond-Moretti sur le thème du «politiquement correct» ? Peut-être. Sauf que Maïtena Biraben a parlé à plusieurs reprises de «vérité» concernant les discours du FN. Et Le Monde rappelle très justement que les affirmations de la présentatrice sont tout simplement fausses : le Front National n'est pas le premier parti de France comme Marine Le Pen l'affirme puisqu'il compte trois fois moins d'adhérents que le PS et l'UMP et arrive à la septième place des partis en France. Que Maïtena Biraben provoque ses invités on n'est pas contre, mais qu'elle reprenne à son compte les arguments du FN, là, elle franchit la ligne rouge.