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Une démission, une motion et des émotions : cinq vidéos à ne pas manquer cette semaine

Chaque samedi, «Libération» repère les images qui ont marqué la semaine.
Amir, le candidat français à l'Eurovision 2016. (Photo Jonas Ekstromer. TT. AFP)
publié le 14 mai 2016 à 16h47

La semaine politique aura été agitée par deux événements majeurs. C’est tout d’abord la parution d’une enquête sur des faits de harcèlement et d’agression sexuelle qui aura poussé Denis Baupin à la démission de la vice-présidence de l’Assemblée nationale. Le lendemain, le recours de Manuel Valls à l’article 49.3 a provoqué un début de mutinerie au sein de son propre parti, avec une tentative de motion de censure déposée par des «frondeurs».

Pour faire revenir le sourire, il aura donc fallu attendre l’ouverture du Festival de Cannes, avec ses strass et ses paillettes mercredi, puis l’Eurovision et ses chansons désinhibées pour partir en week-end de bonne humeur.

Lundi, des accusations

Annie Lahmer, ex-salariée des Verts et conseillère régionale en Ile-de-France, fait partie des quatre femmes qui ont témoigné dans l'enquête publiée lundi par France Inter et Mediapart sur Denis Baupin. Comme elles, l'élue francilienne dénonce des faits de harcèlement sexuel qui durent depuis au moins 1998. «Denis me courait après autour d'un grand bureau», a-t-elle expliqué sur BFM TV. «Au bout d'un moment, je me suis arrêté et je lui ai dit : "Denis, arrête. Bah, saute au-dessus du bureau !", et il m'a dit : "J'en suis capable !"» Le jour même, l'élu écologiste démissionnera de son poste de vice-président de l'Assemblée nationale.

Mardi, un 49.3 et une motion

Le Premier ministre a confirmé, mardi devant les députés, son intention de recourir à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter le controversé projet de loi sur le travail. Manuel Valls a précisé qu'il a pris cette décision «parce que la réforme doit aboutir, parce que le pays doit avancer, parce que les relations salariales et les droits des salariés doivent progresser». Une déclaration peu applaudie dans l'hémicycle, et le début d'une guerre par médias interposés entre les défenseurs du gouvernement et les «frondeurs» socialistes, bien décidés à déposer une motion de censure contre le gouvernement.

Mercredi, des films

Le 69e Festival de Cannes a débuté mercredi. Comme chaque année depuis sa création, il apportera son lot d'émotions. Difficile, parmi les temps forts, d'oublier Mai 68 et l'absence de Palme d'or, le doigt d'honneur du réalisateur Quentin Tarantino ou encore l'acteur Roberto Benigni agenouillé devant Martin Scorcese. Retour en images sur cinq moments qui ont marqué l'histoire du Festival.

Jeudi, un bolide

Bientôt un Paris-Marseille en 30 minutes ? C’est le défi fou lancé par Elon Musk, le patron de Tesla, qui entend construire un train pouvant atteindre les 1000 kilomètres à l’heure, une vitesse comparable à celle d’un avion. Le projet, baptisé «Hyperloop One», n’en est qu’à ses prémices. Si de nombreuses questions se posent encore quant à l’assemblage de tubes censés abriter les capsules propulsées à très grande vitesse, Hyperloop a été testé pour la première fois mercredi dans le Nevada (Etats-Unis). Un premier pas bien réel pour ce projet futuriste.

Vendredi, un peu de culture

Amir, qui représente la France cette année pour la 61e cérémonie de l'Eurovision, a une mission : éviter de terminer dans les bas-fonds du classement. Un objectif délicat si l'on s'en tient au parcours récent des représentants français… Voix plus ou moins justes, prestations larmoyantes (on pense à Lisa Angell, 25e l'an dernier), textes à la limite du ridicule ou choix chorégraphiques douteux, la France a souvent visé à côté. Point positif : il semble difficile à Amir de faire pire que ces cinq anciens candidats.