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Libération

Points blancs. Points noirs.

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Des efforts au bord de l'eau, et le dimanche...Du laisser-aller au quotidien.
publié le 17 novembre 2000 à 6h43

Points blancs :

- Les quais de la Garonne

Depuis que les bulldozers sont passés, la ville a découvert son fleuve. Le dimanche, on se bouscule le long de la Garonne, 4 kilomètres de quais en cours d'aménagement. C'est le dernier rendez-vous des cyclistes, des rollers et des amoureux. Au soleil couchant, on se croirait à Saint-Pétersbourg. Les façades du XVIIIe siècle ont été blanchies, la spéculation immobilière va bon train, le «Monopoly» de Bordeaux fait du quartier l'un des mieux cotés de la ville.

- Les navettes fluviales

Les passagers disent qu'ils gagnent jusqu'à une demi-heure par trajet, parce qu'il n'y a pas de bouchons sur la Garonne. Depuis début octobre, des bateaux-bus relient Lormont, au pied du pont d'Aquitaine, au quai Richelieu, à la limite du vieux Bordeaux, aux heures de pointe. Une demi-heure de promenade le long des quais XVIIIe, au prix d'un ticket de bus (7,50 F), correspondance comprise.

- Dimanches sans voitures

Chaque premier dimanche du mois, les autos sont interdites au centre-ville de 10 à 18 heures. La ville appartient aux piétons, aux cyclistes, aux rollers et aux calèches d'époque qui promènent gratuitement les amateurs. En semaine, le calme est rare en centre-ville, sauf les jours de grandes manifs, quand les routiers, les sylviculteurs ou les infirmières bloquent les ponts et les périphériques d'accès.

- Place aux fêtes

Entre le village de Noël, les foires à la brocante, les Journées de la gastronomie, la fête du Vin, les vide-greniers, les pique-niq