Pas de quoi pavoiser. Avec 76 % de personnes satisfaites de la qualité de la vie, notre sondage n'est pas très flatteur pour Paris : la capitale se situe derrière quasiment toutes les grandes villes de France que nous avons sondées depuis mars dernier. Loin derrière Nantes (96 %), Toulouse (93 %), Bordeaux (89 %), Lyon (87 %), Strasbourg (84 %), Lille (83 %). Il n'y a guère que Marseille (74 %) qu'elle devance un peu. Pire, seul un quart des Parisiens pense que la qualité de vie s'est améliorée depuis les dix dernières années ; ceux-là apprécient majoritairement le développement de la vie culturelle. Les autres, les 43 % pour qui «la qualité de vie s'est dégradée», jugent que le quotidien est devenu plus difficile : sécurité, transports, environnement, propreté, dans ces domaines-là, «les choses se sont détériorées». Rien d'étonnant à ce que, dans leur ensemble, les Parisiens souhaitent que leur prochain maire s'attelle en priorité à ces questions. A noter aussi qu'au-delà de la période électorale, les citoyens resteront vigilants sur les affaires : 29 % des personnes interrogées tiennent à ce qu'il y ait davantage de «transparence dans les dépenses et l'attribution de marchés municipaux». Cette question arrive en quatrième position des dossiers prioritaires et préoccupe autant ceux qui sont proches de la gauche (29,1 %) que ceux qui se disent sympathisants de droite (30,6 %).
Ascension sociale. On vient à Paris pour le travail, pour les études. Les moins de 35 ans, ceux qui