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Libération

Une forme olympique

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Rando ou vélo, VTT ou ski.. ici, le sport est une seconde vie.
publié le 16 juin 2001 à 1h17

Grenoble envoyée spéciale

Le week-end, à l'heure où le Parisien piétine sur l'autoroute en quête de dépaysement, le Grenoblois a déjà les deux pieds dans ses chaussures de marche, le sac au dos et randonne quelque part au-dessus de la ville. De chez lui, «monter là-haut» comme il dit, dans un des massifs alentour, le Vercors, Belledonne ou la Chartreuse, lui prend une demi-heure. Alors il marche en montagne comme on fait son shopping ailleurs, jamais trop loin de chez lui, sur un coup de tête «un coup d'oeil sur la météo et hop!», avec la ribambelle d'amis.

Apéro-grimpe. Crapahuter l'été, skier l'hiver, «c'est le passe-temps favori», confirme le bureau d'information montagne de la ville, qui voit défiler jusqu'à 200 personnes par jour, aux temps chauds, les trois quarts en quête d'informations sur les balades à faire à proximité. «Le Grenoblois est un hédoniste, qui ne cherche pas la complication.» Adepte de l'«apéro-grimpe» le soir, au pied des falaises, amateur de triathlon à la sauce locale ­ «un peu de vélo, une bouffe derrière et dodo dans l'herbe» ­, capable de monter deux kilos de merguez au refuge sans oublier «le rosé frais et les verres». Ici, on a le sport jovial et collectif. «La montagne se pratique à plusieurs.» Conséquence, la ville compte quelque 200 clubs sportifs, plus qu'aucune autre en France. «Pour les nouveaux arrivants, l'inscription en club reste le meilleur moyen de lier connaissance», explique un président de club.

La preuve par les étudiants: Saint-Ma