Menu
Libération

Les succès. Les ratés

Article réservé aux abonnés
publié le 17 novembre 2001 à 1h40

Les ratés :

Deuil de façades

Brest, rasé pendant la guerre, ne peut évidemment s¹enorgueillir de la patine et du charme de ses vieilles pierres. Pourtant la ville a échappé au pire en matière de reconstruction, évitant pour l¹essentiel le style stalinien en vigueur ailleurs au profit d¹un néoclassicisme moins oppressant. La ville grise semble pourtant encore porter le deuil de sa destruction et l¹on se prend à rêver que, totalement décomplexé vis-à-vis de son passé, Brest décide de revêtir ses façades de couleurs vives façon Jacques Demy dans les Demoiselles de Rochefort. Une initiative discrète est en cours rue de Siam. A prolonger et à amplifier. Cl.C.

Pénurie de salles de concert

Comme toute ville bretonne qui se respecte, Brest est une cité rock. Mais la cité du ponant souffre d¹un manque de salle de taille moyenne.

Pour les petits concerts, l¹espace Vauban convient, pour la grosse artillerie style Holiday on Ice ou Michel Sardou il y a la salle de la Penfeld, mais ce parc d¹exposition, qui peut accueillir de 1 500 à 12 000 personnes, est surtout consacré à des salons professionnels ou à des foires commerciales.

Un projet est à l¹étude pour inventer un nouveau lieu qui permettrait aux tournées de ne plus zapper Brest et son public motivé. Cl.C.

Le désert de la Liberté

Au centre de la ville, s¹étend le plus inhospitalier des déserts minéraux, la place de la Liberté, devant l¹hôtel de ville. Une vaste esplanade, au sol de pierre, en contrebas de quelques boutiques qui forment d