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Libération

Sarnez, capital centre

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publié le 16 février 2008 à 2h21

paris, terrain d'essai de la nouvelle ligne d'autonomie du Modem, fixée par François Bayrou ? Marielle de Sarnez, bras droit du président du Mouvement démocrate a, en tout cas, tout fait pour que le parti soit représenté dans les 20 arrondissements. «Depuis plus de trente ans, l'UDF participait aux listes du RPR. C'est une première de voir des listes centristes autonomes sur Paris», rappelle Marielle de Sarnez qui multiplie les dédicaces de son livre Féminin singulier dans les librairies du XIVe, où elle se présente comme tête de liste, et les balades «orange», la couleur du Modem, dans les rues de la capital. Et quand Bertrand Delanoë se montre un peu plus entreprenant et évoque ouvertement une possible alliance avec le Modem au soir du premier tour, elle prend soin de le repousser. Quant à l'idée d'un accord contractualisé avant même que les électeurs ne se soient prononcés, elle la refuse vigoureusement. «Ce sont des élucubrations, je n'ai ni de près, ni de loin l'envie d'aller discuter de je ne sais quoi avec je ne sais qui», a-t-elle récemment déclaré à Libération. «Delanoë est à la recherche d'une marge de progression électorale et aujourd'hui, seul le Modem peut la lui offrir», constate un des responsables de la formation de François Bayrou, qui assure que «Marielle a installé son leadership sur Paris et bénéficie d'une certaine notoriété».

Ce n'est pas le cas du Modem qui, lui, démarre avec un historique totalement vierge