La VPC ou plutôt vente par correspondance est LA solution pour les
retardataires, agoraphobiques, tous ceux qui en un mot n'ont pas envie de gâcher un samedi dans les grands magasins. A côté des incontournables La Redoute et Les Trois Suisses, qui réalisent 60 à 70% de leur chiffre d'affaires jouets au dernier trimestre avec une sélection d'articles de base mais relativement limitée, un certain nombre de catalogues ont fait leur apparition ces dernières années, en proposant des produits souvent introuvables ailleurs. Tous jouent sur la créativité, l'originalité, refusent le côté Barbie envahissante. Le petit-dernier, Bien Joué, né en septembre 1993, offre des jouets et des jeux récoltés pour un tiers chez de petits créateurs français (comme le loto des odeurs), pour un autre tiers en Europe du Nord (la poupée marionnette «trois en un»), et pour le dernier tiers aux Etats-Unis (le boulier des bébés). «Les jouets que nous présélectionnons ne doivent pas être d'observation pure ou de suivi, qui reprennent des héros de télé sans faire appel à la créativité, explique Jean-Luc Colonna d'Istria, directeur général de cette petite société. Ensuite ils sont testés par des enfants et des parents, qui apprécient leur côté maniable. Enfin, ce sont des jouets destinés à durer et non pas à finir dans un placard le 10 janvier.» Une donnée tout aussi essentielle pour Joy Merrick, créatrice du Dauphin voyageur, qui «aime le beau et le jeu qui offre plusieurs modes d'utilisation possibles», c