Menu
Libération

La suspension des liaisons avec l'Algérie risque de se prolonger

Article réservé aux abonnés
publié le 30 décembre 1994 à 23h15

La suspension des liaisons avec l'Algérie

risque de se prolonger Le trafic passagers entre la France et l'Algérie sera perturbé au moins jusqu'à la fin de la semaine après la décision prise, mardi, par le gouvernement de suspendre provisoirement les liaisons aériennes et maritimes françaises entre les deux pays.

Après la prise d'otages à Alger de l'Airbus d'Air France, les discussions sur le renfort des mesures de sécurité se poursuivent entre le ministre des Transports et du Tourisme, Bernard Bosson, et les représentants d'Air France et de la compagnie de ferries SNCM. Alors qu'on se refuse, au ministère, à fixer une date précise de reprise du trafic passagers, celui-ci est désormais assuré entre les deux pays par les seules compagnies de transports algériennes: Air Algérie et la compagnie de ferries ENTMV. Selon Air France, les deux vols quotidiens de la compagnie entre Paris et Alger (environ 1.000 passagers par jour) étaient complets cette semaine. Les réservations passagers au départ d'Alger ont été basculées sur les deux vols quotidiens d'Air Algérie, «dans la limite des places disponibles». Ces voyageurs doivent se rendre au bureau d'Air France de l'aéroport pour faire endosser leur billet. Les passagers au départ de Paris seront remboursés en agences ou en contactant le (16.1) 44.08.24.24. jusqu'à la fin de la semaine. «On continuera le remboursement après, si besoin est», précise la compagnie. De son côté, Air Algérie n'a pas, à ce jour, augmenté le nombre de ses v