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L'insatiable curiosité des classes d'environnement

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publié le 14 janvier 1995 à 0h18

EDUCATION. L'insatiable curiosité des classes d'environnement

Les classes d'environnement, ex-classes de découverte, fêtent leur 40e anniversaire à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris. De plus en plus diversifiées, elles touchent aujourd'hui un enfant sur deux durant sa scolarité dans le primaire. Au départ, leur vocation était hygiéniste. Les petits Français sortaient d'années de guerre et il fallait leur redonner du rouge aux joues. Les premières classes de neige partent pour des séjours d'au moins un mois avec un emploi du temps très rigide: cours le matin, ski l'après-midi. L'activité est avant tout physique et on consacre peu de temps à la découverte du milieu montagnard. Après 1968, apparaissent les classes de mer et les classes vertes: les écoliers urbains entrent «en contact direct avec la nature» et découvrent des vaches en chair et en os. L'étude du milieu devient dominante. Le pédagogique prend peu à peu sa place: les textes l'affirment, la classe de découverte doit avoir un avant et un après, se préparer et s'exploiter. Nouvelle étape en février 1993: les classes de découverte prennent un nouveau nom de baptême. Intitulées classes d'environnement, elles recouvrent des thématiques de plus en plus variées: accueil à Paris, astrolabe, eau, Futuroscope, lecture, musique, volcans... Voir les étoiles à minuit L'idée qui domine est de faire exploser le cadre scolaire, les horaires, on pourra étudier les étoiles jusqu'à minuit... L'objectif est atteint: sor